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Pourquoi le Case in Point est-il insuffisant pour entrer dans les meilleurs cabinets de conseil?

Ceci n‘est pas un article de démontage en règle de l’ouvrage de référence pour le Wall Street Journal: le Case in Point. Je vais ici me concentrer uniquement sur les études de cas, qui constituent le cœur de la sélection pour qui veut devenir consultant,  mais cela, vous le savez déjà.

D’abord rappelons quelques éléments de contexte:

  1. Les études de cas des cabinets de conseil sont extrêmement complexes et nombre de personnels académiques ne connaissent pas leurs spécificités par rapport par exemple à des Business Cases de Business Schools. A ce sujet, M. Cosentino connaît et fait ressortir parfaitement la différence entre ces deux exercices, pour se concentrer sur notre sujet.
  2. Lors de sa sortie, il y a une quinzaine d’année, ce livre était une révolution et il a connu un succès bien mérité. Quel fut son mérite? Il faut se souvenir des outils de préparation aux cas il y a 15 ans: il n’y avait quasiment rien de professionnel. A la limite, le premier challenge était d’avoir des sujets de cas existants déjà. Mais les résoudre avec une méthode, c’était très loin du compte. Le Case in Point est alors arrivé, avec ses 12 frameworks d’analyse, ses conseil et l’expérience d’un spécialiste de ce type de recrutement. La valeur ajoutée pour les candidats qui suivaient ce chemin tracé était évidente à voir et leur succès a contribué à l’exceptionnelle image de marque de cet ouvrage.

Qu’en est-il aujourd’hui pour la valeur ajoutée du Case in Point?

 

Entre 1999 et 2014, plusieurs changements ont eu lieu dans la manière d’aborder les études de cas. Les cas se sont grandement complexifiés, non pas pour donner une impression d’élitisme lors des recrutements mais tout simplement parce que la normes est désormais d’utiliser des cas inspirés des missions réelles des consultants. La réalité étant plus compliquée que les modèles théoriques, il est extrêmement difficile de structurer un cas réel avec les frameworks du Case in Point. Il faut typiquement superposer 2, 3 voire 4 frameworks pour traiter un cas correctement aujourd’hui.

Or si vous prenez le risque de passez votre temps de réflexion à reconstruire. Déconstruire des frameworks d’analyse aussi mécaniques, croyez-moi, vous ne serez pas compétitifs pour les plus grands cabinets et en aucun cas pour McKinsey, BCG et Bain. Car le jour J, deux affreux syndromes guettent tous les candidats: la trac et la “feuille blanche”. Le candidat, en panique de basse intensité, ne se souvient plus de rien, il est comme un jeune élève qui n’aurait jamais vu la moindre notion de business et de stratégie. Je vous donne un scoop? Mémoriser les frameworks du Case in Point est un excellent moyen de tomber dans le piège de ce syndrome de la feuille blanche. Bref, l’approche en elle-même n’est plus adaptée à la compétition et au recrutement d’aujourd’hui.

Enfin, le souci avec le Case in Point, c’est que la multiplicité des énoncés d’études de cas. Le manque de structure dans la correction proposée sous forme de dialogue pouvant entraîner que chaque nouveau cas accroît la confusion.

Néanmoins, ce livre reste une référence que je vous recommande d’acheter. Notamment en parallèle de ma formation et de l’approche intégrale développée dans mon livre. Pourquoi je recommande néanmoins cet ouvrage? Jetez un œil ici pour lire la suite…

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