Ah, McKinsey! Rien que le nom provoque un sentiment mêlant rêve et effroi chez la plupart des candidats au conseil. J’ai été admis chez McKinsey Paris et j’ai refusé d’y entrer.
Inscrivez-vous en me laissant votre email en haut à droite de cette page, pour recevoir le cas intégralement corrigé et je vous enverrai par la suite des articles pour vous aider dans votre préparation. Je vous expliquerai alors pourquoi j’ai préféré BCG à McKinsey, dans une décision toute personnelle.
Je considère que vous êtes ici avec une motivation: entrer dans un cabinet de conseil en stratégie, et pourquoi pas McKinsey. La Méthode Intégrale vous permettra d’y réussir vos entretiens si vous la suivez pas-à-pas. D’abord je l’ai testée personnellement, ensuite des dizaines de candidats l’ont également mises à profit pour rentrer dans du top-tier ces 3 dernières années, dont McKinsey. Aucune raison que vous ne parveniez pas à réussir ce que tant d’autres ont réussi avant vous, alors commencez maintenant en vous donnant les moyens de réussir. La première étape est de vous connecter encore plus avec le monde du conseil, car on ne l’est jamais assez pour passer ses entretiens de recrutement. Se connecter, signifie aussi connaitre un minimum d’informations synthétiques sur les plus grands cabinets. C’est pourquoi je vous ai rédigé cette série d’articles sur le premier d’entre eux en terme de réputation…
Comme toujours, un passage par le site du bureau de Paris et du site corporate est un pré-requis pour qui souhaite se préparer à passer des entretiens dans le roi des cabinets de conseil.Le cabinet propose de donner sa vision sur le métier de consultant junior ou business analyst dans le jargon McKinsey, alors vous auriez tort de ne pas visualiser ce court métrage de 7 minutes:
Deux remarques qui caractérisent bien l’état d’esprit chez McKinsey. D’abord, vous constaterez qu’à la différence du BCG, le site internet du bureau de Paris est ici en sous-domaine du site corporate. Alors que le BCG Paris dispose de son site en toute “indépendance” du réseau, on ne retrouve pas ce schéma chez McKinsey.
C’est une illustration du positionnement “global” que revendique McKinsey. D’autre part, dans le film sur les business analyst, l’introduction est elle-aussi parlante: on y perçoit l’importance culturelle américaine dans la culture du cabinet. Là encore, ce trait est largement moins développé au BCG. Je ne fais aucun jugement de valeur sur ces éléments qui sont des piliers de ce cabinet de conseil: il y a vraiment le pour et le contre dans ce positionnement et honnêtement le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a plutôt bien réussi à ce cabinet jusqu’à présent! L’essentiel est de savoir si ce positionnement et cette culture vous correspondent. A vous de répondre à cette question!
McKinsey c’est LA firme, vous savez, celle du film de Tom Cruise datant de 1993. Bon bien sûr sans le côté occulte développé dans le film, quoique les détracteurs du conseil en stratégie en général considèrent que tous les cabinets ont un côté occulte…
McKinsey est-il vraiment le leader incontesté dans le conseil en stratégie et management? De mon point de vue, cela dépend de l’implantation géographique du cabinet. Par exemple il est connu qu’en France, au Japon, ou encore à Boston, le BCG est devant McKinsey. Partout ailleurs, McKinsey est aujourd’hui le leader du conseil en management et stratégie. La domination de ce cabinet est encore plus forte en Allemagne, à Dubaï et en Chine.
Quelques chiffres sur McKinsey
McKinsey a son siège à New York, l’entreprise compte 9000 consultants répartis dans 50 pays et plus de 100 bureaux. Le chiffre d’affaires de McKinsey et de 8 milliards de dollars par an. Le plus important c’est que cette entreprise représente à elle-seule l’image et tous les clichés du conseil en stratégie. Quels que soient les classements officiels, dans la vraie vie, McKinsey est et reste le cabinet de conseil plus prestigieux au monde.
Histoire
L’histoire de l’entreprise McKinsey commence en 1926. C’est un professeur de l’université de Chicago, James McKinsey qui décide de quitter sa carrière pour fonder une entreprise de services dans le domaine financier. Il faut dire que James McKinsey était professeur de comptabilité, ceci expliquant sans doute cela. Quelques années plus tard, Marvin Bower, titulaire d’un MBA de Harvard, rejoint McKinsey et lui donne sa réputation de firme d’excellence. Sous son impulsion, il développe un cabinet dans le domaine du conseil en management.
Le réseau s’étend tout d’abord aux États-Unis dans les années 40 puis à l’international dans les années 50. La revue de référence McKinsey Quarterly est fondée dans les années 60. Les années 90 ont vu le départ à la retraite de Marvin Bower et la fondation du McKinsey Global Institute. Dans les années 2010, McKinsey a mis le focus sur son développement en Asie, sur le renforcement de ses activités dans le secteur public et enfin sur l’accroissement de son impact social.
L’organisation de McKinsey
Si on devait comparer McKinsey à une institution ce serait sans aucun doute une université. Les séniors partners sont un peu comme les professeurs de chaires universitaires et les jeunes consultants sont le miroir d’étudiants brillants qui ont tout à apprendre. L’entreprise utilise le fameux processus de développement de carrière up or out, consistant à évoluer et grimper rapidement les échelons ou à sortir de l’entreprise.
En termes de practices et d’industries, on peut tout faire chez McKinsey ! Je ne partage pas l’idée que McKinsey n’opère que sur certaines practices plutôt que d’autres. Le cabinet touche à tout ce qui peut nécessiter de la réflexion intellectuelle en lien avec le monde économique et social, autant dire que le spectre est donc large!
La carrière chez McKinsey
Un jeune candidat en sortie de Grande École postulera pour un poste de business analyst comme décrit dans la vidéo ci-dessus, c’est la porte d’entrée chez McKinsey. En grimpant dans la hiérarchie il deviendra associate. Aux États-Unis, il est nécessaire d’obtenir un MBA pour pour atteindre ce niveau. En France ce n’est pas nécessaire. Après deux ou trois années, le consultant sera promu au poste d’engagement manager. Après 3 à 5 ans de travail, le consultant pourra atteindre le grade d’associate principal. Enfin peu d’élus atteindront la consécration en tant que partner. Évidemment, c’est plus simple à dire qu’à faire ! Le PDG actuel de McKinsey, Dominique Barton a dû s’y prendre à trois fois avant d’être élu comme partner. Oui car je n’ai pas précisé que le grade de partner ne s’obtient que sur élection par d’autres partners…
La vie après McKinsey
Autant dire que les options entre McKinsey sont les plus ouvertes qui existent à l’heure actuelle dans le monde du travail. Vous pouvez littéralement tout faire : continuer votre carrière dans l’industrie, dans les services, dans le conseil, à votre propre compte. L’ancien consultant McKinsey dispose de standards de travail, d’une perspective sur le monde des affaires, et d’un accès à l’un des plus puissants réseaux professionnels au monde. Tous ces facteurs font de la vie professionnelle après McKinsey un champ d’opportunités tout simplement extraordinaire au sens propre du terme.
Les anciens célèbres de McKinsey
Il existe un réseau d’anciens tout simplement impressionnant. Ce qui suit n’est qu’un très court extrait de ce réseau, j’ai choisi de ne citer que les entreprises dirigées ou ayant été dirigées par un ancien McKinsey – en photo William Hague Ministre des Affaires Étrangères britannique, Sheryl Sandberg la COO de Facebook et le Ministre de l’Economie italien Corrado Passera…
– Citi’s Bank
– Sun Microsystems
– Carlyle
– IBM
– American Express
– Morgan Stanley
– HSBC
– Boeing
– BMW
– Nielsen
– Kraft Food
– Levi’s Strauss
– Volkswagen
– BBC
– LVMH